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Photo courtesy of Canva Pro.
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Au-delà du bulletin de vote : Comment les outils numériques favorisent la participation des jeunes

Avertissement : ce texte a été traduit automatiquement et peut contenir des inexactitudes.

Lorsque les outils numériques sont utilisés correctement, ils peuvent ouvrir de nouvelles portes permettant aux jeunes de participer efficacement à la démocratie.

Le monde est de plus en plus numérisé. La génération Z est la première à naître avec des écrans intégrés dans sa vie quotidienne. Les outils numériques sont désormais utilisés comme médiateurs dans les services publics et facilitent les courses.

Cette numérisation a également remodelé la participation des jeunes. 

Les jeunes utilisent les outils numériques et les réseaux sociaux pour s’organiser, s’exprimer et se faire entendre. Pourtant, ces mêmes systèmes peuvent nous piéger dans des chambres d’écho, amplifier la désinformation et exclure ceux qui n’y ont pas accès. Pour tirer le meilleur parti de ce nouvel espace civique, nous devons remettre en question son utilisation et améliorer ses problématiques.

Quels outils numériques fonctionnent bien

Les outils et plateformes numériques abaissent les barrières à l’entrée.

Un jeune peut lancer une pétition depuis chez lui, une ONG peut toucher de nouveaux bénévoles sans publicité coûteuse et un groupe communautaire peut trouver des personnes pour soutenir sa cause avec un seul message. De nombreuses organisations de la société civile (OSC) s'appuient sur ces outils pour promouvoir des événements, trouver des partisans et maintenir l'élan de leur cause. Pour de nombreuses campagnes menées par des jeunes, les médias sociaux sont le porte-voix qui transforme une préoccupation locale en une cause commune.

Comment les outils numériques peuvent renforcer la participation des jeunes

Lorsqu’ils sont utilisés intentionnellement, les outils numériques peuvent transformer la manière dont les jeunes s’engagent dans la vie civique. Ils peuvent servir d’espace d’apprentissage, où les jeunes peuvent accéder à des ressources d’éducation civique ou suivre des débats sur des questions qui les concernent. Ils peuvent organiser des plateformes et aider les jeunes activistes à coordonner des nettoyages locaux, des manifestations ou des événements communautaires. Ils peuvent également servir de ponts vers les institutions, permettant aux jeunes de communiquer directement avec les décideurs politiques via des consultations en ligne ou des plateformes participatives. Plus important encore, ils peuvent donner de la visibilité aux voix des jeunes sous-représentés, ceux qui peuvent avoir accès aux espaces politiques traditionnels mais peuvent partager leurs points de vue en ligne.

Le revers de la médaille : biais et polarisation

Ces mêmes outils qui ont aidé la participation des jeunes à croître et à prendre de l’ampleur peuvent également nuire à la démocratie et à la vie civique. Les algorithmes sont conçus pour nous maintenir engagés, pas nécessairement bien informés. Cela peut nourrir biais de confirmation et chambres d'écho , dans lequel l'interaction est principalement limitée aux personnes partageant les mêmes idées. De plus, vérifier la crédibilité et la fiabilité des sources issues des réseaux sociaux devient de plus en plus difficile avec le volume d’informations que nous recevons quotidiennement.

Qui est exclu?

La participation numérique n’est pas également accessible.

Il existe une énorme fracture numérique entre ceux qui peuvent et ceux qui ne peuvent pas accéder aux outils et plateformes numériques. Les jeunes défavorisés peuvent être exclus en raison du coût des appareils, du prix des données, d’une faible connectivité ou simplement d’un manque de compétences numériques et de temps. Certains sont également confrontés à des barrières linguistiques ou à des besoins d’accessibilité auxquels les plateformes ne répondent pas. Face à une telle fracture numérique, de nombreuses voix restent ignorées.

Participez plus intelligemment : une mini-liste de contrôle

Lors de l'événement jeunesse Democracy Camp en septembre dernier, des conversations entre soixante-quatre jeunes ont suscité des idées sur la manière dont les outils numériques peuvent être utilisés de manière saine pour promouvoir la participation des jeunes dans les sociétés démocratiques.

Voici quelques points qui ont été discutés et suggérés par les participants: 

  • Faites une pause avant de partager :  Demander, Qui a posté ça? Quelle est la source? Quelle est la date?
  • Recoupement:  Recherchez au moins une autre source crédible rapportant la même affirmation.
  • Lisez au-delà du titre : Les titres sont conçus pour accrocher; les détails racontent souvent une histoire plus nuancée.
  • Diversifiez votre flux : Suivez au moins quelques comptes avec lesquels vous êtes respectueusement en désaccord, ainsi que des médias indépendants et locaux.
  • Soutenir les intermédiaires de confiance: Les ONG et les OSC investissent souvent dans la vérification des informations; à cet égard, utilisez leurs explicatifs et leurs boîtes à outils.
  • Équilibre en ligne et hors ligne : Les sections de commentaires ne sont pas une communauté ; assistez plutôt à des réunions publiques, faites du bénévolat ou parlez à un représentant local.

Où allons-nous à partir d’ici?

Lorsqu’ils sont utilisés de manière réfléchie, les outils numériques peuvent donner aux jeunes le pouvoir d’apprendre, de se mobiliser et d’agir au-delà des urnes. Le défi à venir est de rendre ces outils plus inclusifs, transparents et responsabilisants, afin que chaque jeune, et pas seulement le plus connecté, puisse y participer.